Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à refuser le démantèlement de l’action sociale. Aux quatre coins du territoire, la colère s’exprime
quotidiennement sous la forme de débrayages, de grèves parfois reconductibles, d’AG, de manifestations ou d’actions coup de poing…
Les attaques du patronat et du gouvernement s’accélèrent. Après avoir généralisé les appels à projets, après avoir dégradé nos conditions de travail, après avoir liquidé
des associations et des services, après avoir intronisé le « lean management » et ouvert la porte aux intérêts privés et égoïstes de la finance… Le programme des
fossoyeurs du social ne fait que commencer ! A présent, c’est au tour des publics de subir encore plus en nous imposant le contrôle des précaires et la délation des sans
papiers résidant en centres d’hébergement d’urgence…
Demain, ce sera au tour de nos conventions collectives et de nos retraites…
Pour éviter que demain soit pire qu’aujourd’hui aussi bien pour l’ensemble des professionnel-les de l’action sociale et que pour les publics accompagnés, il est
temps d’unifier nos résistances et nos actions. Les voies ouvertes par les urgences, la psychiatrie, l’éducation nationale ou les gilets jaunes et noirs nous encouragent à
ouvrir un nouveau front de lutte coordonné au niveau national ! Nous avons recensé plus de 75 luttes locales dans le secteur social et médico-social depuis janvier
2019 : il est grand temps d’unifier et de coordonner ces mobilisations afin de leur
donner en visibilité…et de gagner !
Nous appelons l’ensemble des acteurs et des actrices du travail social, syndiqué-es ou non, exerçant dans le privé ou le public, à participer aux 3e rencontres nationales
des salarié-es en lutte du travail social, le week-end des 21 et 22 septembre à Paris.
L’heure de la coordination a sonné !!!
Premiers signataires : Commission mobilisation du travail social IDF, Collectif le social
déchaîné (59), Collectif le social brûle (13), Collectif travail social de l’Oise (60)