Nantes le 08 juillet 2019 |
Communiqué de presse
Le syndicat SUD SANTE SOCIAUX du CHU de NANTES tient à vous informer sur la réalité de la prise en charge en santé mentale sur le CHU de Nantes.
En octobre 2016 le syndicat SUD dénonçait un retour en arrière pour la psychiatrie, en effet le CHU de Nantes fermait le CMP (centre médico psychologique) « La Pérouse » situé au cœur de la cité pour le réintégrer à l’hôpital psychiatrique Saint- Jacques.
Aujourd’hui, nouveau recul pour la prise en charge dite en ambulatoire, en effet la direction du CHU a décidé de diminuer l’offre de soins en santé mentale pour cet été en fermant l’unité de soins « Le Phénicien », sans concertation avec l’équipe soignante en grève depuis le début février 2019 pour dénoncer des conditions de travail difficiles en lien avec un sous-effectif récurent.
Cette structure thérapeutique de 19 lits répond aux orientations de santé publique concernant les alternatives à l’hospitalisation avec une prise en charge de réhabilitation psycho-sociale.
La conséquence dramatique de cette situation est l’hospitalisation sur l’Hôpital Saint-Jacques d’une partie des patients (retour à la case départ). C’est une façon d’annihiler
tout le travail thérapeutique mis en place pour ces personnes.
Le syndicat SUD s’indigne de la méthode employée par la direction pour régler un mouvement de grève sans prendre en compte les conséquences sur les patients et le personnel.
Alors que la direction du CHU se targue d’un bilan financier remarquable pour 2018, on peut s’interroger :
À quel prix pour le personnel ?
Pour le syndicat SUD : La direction du CHU priorise l’aspect économique au détriment de la prise en charge des patients de l’agglomération nantaise afin de financer le futur CHU île de Nantes.